Concours SCHL | La Borde-Crêtes 05/2022 · Suisse, Lausanne
L’équipe RDR architectes est heureuse de vous annoncer que nous avons remporté le concours SCHL pour le projet de La Borde-Crêtes.
Le projet de logement collectif de 110 unités intègre les contraintes de la parcelle comme une opportunité de repenser la typologie. Le but étant d’apporter une qualité de vie similaire à tous les bâtiments qui le constitue, la très grande majorité des logements s’ouvre généreusement sur la cour-jardin et bénéficie de dégagements visuels.
En ordre contigüe sur la rue de La Borde, l’épannelage des constructions suivant la pente naturelle du terrain permet de générer une échelle de construction en rapport avec les immeubles historiques présents dans le quartier et d’offrir un apport en lumière naturelle.
L’approche morphologique tend à réduire les vis-à-vis malgré la forte densité d’occupation du site. Les logements le long de la rue de la Borde, se « plient » côté jardin pour aller chercher la vue et le soleil, tandis qu’en fond de cour les appartements traversants de l’immeuble de tête profitent d’une vue dans l’axe du jardin ou en enfilade le long des Crêtes.
La densité du projet invite à penser la loggia comme un espace tampon entre l’intimité du logement et l’espace collectif du jardin. Généreusement dessinées, elles s’ouvrent vers le sud par une protection contre la chute la plus discrète et légère possible, et se parent d’un parapet (accueil d’une végétation au gré de l’habitant) sur les côtés ouest, qui offre de la privacité et met à distance les appartements les uns des autres. Ouvertes sur les espaces de vie, elles en prolongent l’usage, orientées vers le quartier des Crêtes et son caractère de village jardin.
Le caractère urbain est privilégié, avec un langage architectural puisant dans le caractère du voisinage proche et laissant la part à une matérialité minérale : enduit aux étages, socle en béton de parement, cordons saillants. L’architecture des immeubles se présente, sur l’espace public, comme des masses minérales simplement percées de fenêtres, offrant ainsi un « écrin » protecteur aux nuisances de la Borde et à son atmosphère quelque peu « hostile ».
